Ygrec

2024 - this page has not been translated in english

SANDS OF SELF

Exposition Alina Izmailova, Elouan Le Bars, Malone Perrotey, Hanieh Yekta

Game Design Ines Bahraoui, Sarah Bernay-Lefrancois, Gesu Chauhan, Maximilien Curtis, Nadia Ermakova, Abhinav Gola, Manon Hernani, Alina Izmailova, Ayush Jacob, Hugo Katzenmayer, Harsh Khandelwal, Elouan Le Bars, Théau Lerma, Xiaowen Ma, Nicolas Martinez, Malone Perrotey, Hima Sadanandan, Alexandre Sadoun, Pierre Saidy, Muskan Taneja, Yixin Tang, Lipika Tiwari, Mrinal Vaibhav, Jingwen Wu, Hanieh Yekta

Du 2 au 16 mars 2024

Au cœur des vestiges de Cergy – un rêve utopique désormais englouti par les tempêtes de sable – cette expérience de jeu vidéo immersive est un témoignage du pouvoir de la collaboration et de la résilience durable de l’esprit humain face à l’adversité. L’IA est au centre du projet, se fondant harmonieusement dans chaque facette de la création, des modèles minutieusement conçus à la bande-son étrangement belle, le tout guidé par la voix énigmatique guidant les joueur·euses à travers les rues désolées et les paysages changeants. L’exposition juxtapose des objets trouvés dans Cergy avec le jeu vidéo, favorisant une connexion plus profonde entre réalité et virtualité. Alors que les visiteur·euses parcourent cette dystopie digitale, i·els sont confronté·es à une exploration poignante des rêves de la société et de ses échecs, soulevant des questions sur la vie à l’ère de l’automatisation et à l’authenticité des espaces que nous traversons.

IMAGES LATENTES

Avec Kenza Belghiti Alaoui, Marlone Belinga Cleon, Élise Bonnelle, Lou Dalifard, Nadia Ermakova, Gral, Paul Kermarec, Nicolas Lebeau, Gaëtane Martinot, Céline Rivalta, Ulises Tapia Garcia, Josephine Thorsby.

Du 24 janvier au 10 février 2024

Une exposition conçue et réalisée avec l’artiste Stéphanie Solinas, invitée par Christian Genty et Jeff Guess de l’ENSAPC.

Et si la dématérialisation proclamée de l’image numérique – malgré sa pesanteur réelle en data centers et autres artefacts concrets sur lesquels elle repose – conduisait à renouveler les modalités de présence des spectres que la photographie n’a cessé de produire depuis son invention ? En renouant avec une matérialité de la prise de vue et des images qui en sont issues, ces pratiques affirment leur relation, parfois symbolique et ambigüe, avec une histoire de la révélation photographique, de l’objet imprimé, des processus chimiques et optiques. L’image latente, inscrite par la lumière sur la pellicule argentique mais en attente de développement, devient dès lors un principe pour penser la manifestation d’un corps dans un espace trouble ou d’une figure dans le temps long de l’apparition, et, toujours, le pouvoir des traces.

Image  © Josephine Thorsby, “Nesting”, 2023