Ygrec

ÉVÉNEMENTS

NUIT BLANCHE 2024

Le Baobab et les invisibles, performances de Bocar Niang et Kaloune au Centre d’art Ygrec ENSAPC

Le 1er juin, 17h -21h

Image : Gouye © Sephora Shebabo

Les artistes et performeur·euses Kaloune (La Réunion) et Bocar Niang (Sénégal), nous proposent un voyage dans l’espace et dans le temps. Nous rencontrerons leurs ancêtres, leurs Histoires à travers des formes scéniques où la musique, le corps, la poésie et le chant s’entremêlent.
Le temps d’une soirée, le Centre d’art Ygrec s’entourera de ces deux artistes qui viendront, dans une ambiance festive, nous charger d’énergies et réanimer les œuvres de l’exposition de l’artiste Jonathan Potana.

 

Bocar Niang est né en 1987 à Tambacounda, Ségénal. Il vit et travaille à Paris.

Bocar est né griot d’une famille de griot·te·s. Il est titulaire d’un Master en arts et cultures de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et d’un DNSEP obtenu à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Il développe actuellement une thèse de recherche et création artistique au sein du programme doctoral RADIAN.

Fondateur du Musée griot au Sénégal et de ses antennes en France, il est également directeur artistique du Festival Tamba Jeunes Talents au Sénégal, depuis 2008 et du Nekkalante Festival en France, depuis 2018.
Son travail pluridisciplinaire mêle oralité, écriture, sculpture, installation, film, vidéo et musique, et a été présenté, entre autres, au Centre Pompidou, au Palais de Tokyo, à la Fondation Pernod Ricard, à la Biennale de Dakar, à la Biennale Panoramas de Bordeaux-Métropole, au Centre d’art Ygrec-Ensapc, aux Laboratoires d’Aubervilliers et au Musée Théodore Monod de Dakar. Il a collaboré avec le Bureau des heures invisibles, Aubervilliers (2020-21) et a été résident de la Villa Medicis, Rome (2022-23).

 

Kaloune est née en 1985 à Bras-Panon, La Réunion. Elle vit et travaille à Bras-Panon.

Kaloune a toujours été passionnée par l’écriture et le chant. Après avoir étudié le droit international et la littérature en Angleterre, elle part voyager dans plusieurs pays d’Afrique, où elle a découvert l’importance de la musique dans son expression artistique. Elle publie en 2010 Séga Bondyé Galé, qui inspirera en 2014 son premier spectacle La Fée Nwar au Théâtre les Bambous. Elle publie en 2015 un second recueil de poésies, Kayé la sirène ou le Rêve de Fanja, en hommage à sa mère, abordant les thèmes de la jeunesse et de l’héritage culturel de l’île.

En plus de la poésie, elle chante dans les kabarés, cérémonies dédiées aux ancêtres, utilisant le mbira pour rappeler les sonorités du maloya, chant traditionnel de La Réunion. Son travail explore l’identité réunionnaise, la mémoire et l’ancestralité, utilisant musique et poésie pour guérir les blessures du passé. Son engagement afro-féministe lui a valu le « Prix Voix de l’océan Indien » en 2017 et a été lauréate du « Prix Musique Océan Indien » la même année.