
Du 20 mars au 29 mars 2025
Points communs – Théâtre 95
1 place du Théâtre, 95000 Cergy
📌 Vernissage et performances le jeudi 20 mars, 18h00
Le festival Arts et Humanités est l’occasion de découvrir les œuvres réalisées par des étudiant·es de l’ENSAPC et de CY Paris Cergy Université dans le cadre d’un appel à projet leur proposant de créer de nouvelles formes, performances ou installations en lien avec la programmation du Théâtre 95. Cette année, cinq étudiant·es de l’ENSAPC conçoivent une exposition accompagné·es par Lou Chretien-Février de la compagnie Ziferte : Alice Puaut, Elias Galindo-Lopez, Katia Louis, Paula Petit et Seoyoung Cho.
Alice Puaut développe une pratique de volume et d’installation. Son travail s’articule autour de matériaux chinés, des objets désuets qu’elle collecte et réemploie dans des dispositifs à taille humaine. Cette matière lui permet d’explorer des thématiques comme l’héritage (matériel et culturel), la reconstitution et la réparation. « L’esthétique moyenne que je convoque me permet de mettre en relation un monde « vieillot » et celui de l’enfance, dans l’espoir de replonger dans les histoires et les symboles qui m’ont construits.»
Portrait d’Alice Puaut, photo © Gabriel Leusie-Meslet.
Elias Galindo-Lopez explore les intersections entre la sculpture, l’installation, le son et la perf-ormance. À travers ses propositions artistiques, il traduit des pratiques culturelles qui façonnent l’identité tels que les rituels, les vêtements, les chansons et le langage… Passionné par le syncrétisme culturel, il questionne ce qui unit les différentes sources de savoir et dans quelle mesure les légendes d’une culture résonnent avec celles d’une autre. À la fois latino-américain, européen, humain, animal, végétal ou minéral, son travail s’inscrit dans un espace liminal, à la frontière de plusieurs définitions : ce que nous sommes et ce que nous ne sommes pas, ce qui nous unit, ce qui rend chacun·e semblable à l’autre, et ce qui, dans l’échange des savoirs, nous rapproche.
Portrait d’Elias Galindo-Lopez, photo © Jeff Guess.
Le travail de Katia Louis se situe entre la performance, le théâtre et l’installation. À travers la création d’univers visuels et l’incarnation de personnages inspirés de figures de la pop culture et d’éléments nos-talgiques de son enfance, elle questionne les limites du genre et la construction de la féminité. En poussant les curseurs des sté-réotypes, elle joue avec l’absurde et le malaise pour révéler leur artificialité. Actuellement, elle explore des personnages inspirés du drag et de la figure du clown féminine, qu’elle utilise comme outil d’ex-périmentation performative.
Katia Louis, performance Snif…I hate you and I mean it, photo © Nadia Ermakova.
Après des études de littérature, Paula Petit intègre le Master Photographie et Art contemporain de l’Université Paris 8 puis l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Elle a exposé ses travaux à Mains d’Œuvres, avec le Collectif Jeune Cinéma ou lors de la Nuit Blanche. Ses installations, vidéos et photographies font muter les objets et les images rebuts en formes hybrides.
Portrait de Paula Petit, photo © Cesar Cuposca.
Seoyoung Cho crée des œuvres à la frontière entre peinture et sculp-ture, en utilisant fusain, acrylique, huile et tissus translucides. « En explorant la migration des plantes, j’ai perçu leur proximité avec les humain·es. Mon travail questionne la notion de « chez-soi » pour tous les êtres vivants. Pourquoi migrons-nous, cherchons-nous un lieu où nous épanouir ? Où se trouve cet endroit ultime que l’on peut appeler chez soi? »
Vue d’installation de Seoyoung Cho, photo © Nadia Ermakova.