Une maison de pierre

« Une maison de pierre dans une métropole utilisant tout type d’éclairage habitée par ceux qui invitent les autres »

22 Septembre 2017 – 16 Décembre 2017

La Galerie, Centre d’art contemporain, Noisy-Le-Sec

Cette exposition est réalisée dans le cadre du programme international de recherche et d’expositions Art by Translation, programme de recherche et d’expositions porté par l’École Supérieure des Beaux Arts TALM-Angers, l’École Nationale Supérieure d’Arts, Paris-Cergy.

Félicia Atkinson, Jagna Ciuchta*, Ben Kinmont, Alison Knowles, Myriam Lefkowitz, Sébastien Rémy, Joshua Schwebel

Curateurs : Maud Jacquin et Sébastien Pluot avec Emilie Renard D’après “The House of Dust” d’Alison Knowles

Sur une proposition des curateurs invités Maud Jacquin et Sébastien Pluot, l’exposition inaugurale commencera par une interprétation du poème « The House of Dust » (La maison de poussière) de l’artiste Alison Knowles, l’une des fondatrices du mouvement Fluxus au début des années 1960. Composé de plus de 80000 quatrains générés aléatoirement par un programme informatique en 1967, ce poème a ensuite été traduit par l’artiste sous la forme d’une architecture aux formes organiques dans laquelle elle a créé une plateforme ouverte accueillant workshops, performances, concerts, sessions de poésie, projections de films, suscitant de nombreuses réponses de la part d’autres artistes, d’étudiants en art et de communautés avoisinantes. À La Galerie, le poème de Knowles sera le point de départ de l’invitation faite aux artistes Jagna Ciuchta, Ben Kinmont, Myriam Lefkowitz, Sébastien Rémy et Joshua Schwebel à explorer la notion d’hospitalité déjà au cœur de leurs pratiques, en réponse au contexte architectural et institutionnel du centre d’art, qui deviendra “une maison de pierre, dans une métropole, utilisant tout type d’éclairage, habitée par ceux qui invitent les autres”.

Une autre exposition “The House of Dust” d’Alison Knowles est conjointement organisée au cneai=, nouvellement installé aux Magasins généraux à Pantin du 9 septembre au 19 novembre 2017.

*Jagna Ciuchta invite Pascal Butto, Jennifer Douzenel, Nancy Holt, Bernard Jeufroy, Jirí Kovanda, Jimena Mendoza, Francis Picabia, Suzan Pitt, Laura Porter et Valentin Lewandowski, Samir Ramdani, Céline Vaché-Olivieri, Viktorie Valocká et les œuvres de la collection d’Antoine Gentil : des artistes anonymes, Thérèse Bonnelalbay, Patrick Chapelière, Joseph Donadello, Jill Galliéni, Armand Goupil, Frantz Jacques dit Guyodo, A. Haley, Isidor, Maria Juarez, Jean-Christophe Philippi, Bernard Saby, Marcel Drouin dit Zizi.

ART BY TRANSLATION

Conçu en partenariat avec l’École supérieure des Beaux-Arts TALM Tours-Angers-Le Man, « Art by translation » interroge la question de la traduction dans les arts. Conçu comme un troisième cycle, il se propose de travailler autour de plusieurs axes : les processus et les enjeux idéologiques de la traduction dans les arts ; les utilisations et fonctions des documents et de l’archive dans la pratique contemporaine ; l’algorithme comme principe d’organisation culturelle.

Programme itinérant, ce programme est
 dédié à la recherche et la production d’œuvres et d’expositions. Cette nouvelle plate-forme vise à développer des modèles alternatifs de pratiques d’histoire et de théorie des arts, de pratiques curatoriales et de production artistique dans un cadre international. Chacune de ses sessions de trois ans est consacrée à un thème de recherche spécifique et implique les étudiants et les professeurs-chercheurs de différentes disciplines (histoire de l’art et théorie de l’art, littérature comparée, pratiques artistique et curatoriales…). « Art by Translation » se déplace dans différents sites en Europe et en Amérique du Nord où sont développés des projets artistiques et curatoriaux en collaboration avec des musées locaux, des centres d’arts, des écoles d’art et des universités.