Ygrec

L’exposition In The Shadows rassemble les photographies de Madanie, Nadezhda Ermakova, Camille Millerand, Ulises Tapia et Jawarlan Bolo. Plus de 70 images sont exposées dans 5 lieux à Aubervilliers : au Gymnase Manouchian, à l’OMJA, à la Médiathèque Saint-John Perse, au Service Municipal Jeunesse et dans la vitrine du Centre d’art Ygrec-ENSAPC.

De la boxe, au basketball, à la pétanque, au jeu d’échecs, les photographies de cette exposition mettent en lumière des athlètes, des joueurs, des joueuses, tous et toutes amateur·ices, qui s’entraînent pour la beauté du geste, le dépassement de soi, l’aboutissement collectif ou tout simplement pour le plaisir.

Cette exposition est un hommage aux sportif·ves, praticien·nes, entraîneur·euses, gardien·nes de salles et à toutes les personnes qui permettent à ces sports et à ces activités d’exister.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Olympiade Culturelle soutenue par la Région Île-de-France.

Commissariat d’exposition : Guillaume Breton et Anne Lechevalier

Camille Millerand est né en France en 1983, il vit à Montreuil.

Photographe indépendant depuis 2007. Il collabore régulièrement avec la presse française (Le Monde, Jeune Afrique, Télérama) et développe en parallèle des projets personnels qui s’inscrivent dans une démarche au long cours entre l’Algérie, la France, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Il coréalise également des documentaires : Derwisha (2018), Premier de corvée (2020).

Son travail a été présenté : Abidjan, ça dort pas la nuit, MuCAT, Abidjan, Côte d’Ivoire (2024) ; Bled Runner, Photoforum Pasquart, Bienne, Suisse (2021) ; Le Monde en 3 rues, Le Mois de la Photo de Grand Paris Conservatoire CRR93, théâtre de La Commune, Aubervilliers (2017) ; Chroniques algériennes, Festival Les Photaumnales, Beauvais (2013) ; Jeunesse(s), Centre Culturel de Gênes, Italie (2013) ; Bucarest-Mihai Bravu : une jeunesse partagée, Galerie du Bar Floréal, Paris (2008) ; Bamako-Paris, Été Photographique de Lectoure (2007). En 2019, son travail intègre la collection agnès b.
Camille Millerand diffuse ses images d’archives via la plate-forme Divergence images.

Madanie est né en France en 1985. Il vit et travaille à Aubervilliers.

Photographe, réalisateur et formateur. Son travail artistique s’inspire des quartiers populaires, essentiellement d’Aubervilliers, ville dans laquelle il est né et vit depuis 38 ans. Après avoir été accompagné par l’OMJA dans le cadre du programme Génération Court, puis par Gindou Cinéma dans le cadre de la résidence d’écriture La Ruche (2013), il a suivi une formation de réalisation de films documentaires aux Ateliers Varan à Paris en 2016, où il réalise le court-métrage documentaire Le Gaston. Il intègre par la suite en 2017 la résidence de la FEMIS, et réalise Nordine Des Presles. En 2022 il réalise la série photographique Les P’tits Cailloux qui sera présentée au Gindou Cinéma.

Nadezhda Ermakova est née en 1985 en Russie. Elle vit et étudie à Paris.

Elle obtient un diplôme de lettres en 2007 à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, démarre en 2018 une pratique photographique, puis intègre l’École d’Art de Rodchenko à Moscou en 2019, pour ensuite rentrer à l’École nationale supérieur d’arts de Paris-Cergy en 2022. Elle est actuellement en cinquième année à l’ENSAPC et membre de l’Atelier des artistes en exil.

Son travail s’inscrit dans le champ social et politique et s’intéresse plus spécifiquement aux flux migratoires. Elle a été lauréate et sélectionnée pour différents prix : Kuala Lumpur International Photoawards, Kassel Dummy Award, Riga Self Publish, BarTur Photo Award, Gomma Grant, Felix Schoeller Award, etc. Elle est aussi alumnie de l’Agence VII.

Ses travaux ont été présenté au Centre d’art Ygrec-ENSAPC (Aubervillers, France) ; Musée historique d’État de Moscou (Moscou, Russie) ; Cultural Foundation Ekaterina (Moscou, Russie) ; ISSP Gallery (Riga, Lettonie) ; NOKS Art Space (Istanbul, Turquie) ; Form gallery (Le Cap, Afrique du Sud) ; United Nations office (New York, États-Unis).

Ulises Tapia est né en 2000 au Nicaragua. Il vit et étudie à Paris.

Après avoir étudié trois ans à l’école d’arts plastiques de Managua, il intègre l’ENSAPC en 2022. Son travail explore des notions identitaire, historique et politique, tout en posant un regard critique sur la société nicaraguayenne et le reste de l’humanité.
Sa pratique se nourrie des mouvements Post-Internet, des postvérité, de l’hyperconsommation et des « non-choses » ou de la philosophie de Slavoj Žižek, Zygmunt Bauman et Byung-Chul Han et du psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan. Protéiforme, son travail intègre de nombreux médiums tels que le dessin, la peinture, la sculpture, la vidéo et la photographie.

Ses travaux ont été présenté en France : Centre d’art Ygrec-ENSAPC, Aubervilliers (2024) ; Au Nicaragua : Centre culturel d’Espagne, Managua (2021) : Alliance Française, Managua (2021).

Jawarlan Bolo est né en 2000 en France. Il vit et travaille à Aubervilliers.

Vidéaste et réalisateur indépendant, Jawarlan Bolo capture la vie urbaine et les événements du quotidien. Il est passionné de cinéma et trouve son inspiration dans les genres de la science-fiction et du thriller. C’est cette passion qui nourrit les histoires qu’il nous raconte à travers sa caméra.
Son parcours est marqué par une formation de deux ans à Tremplin numérique (chantier d’insertion à Boulogne-Billancourt) en qualité de cadreur et monteur. Son travail a récemment été présentées au festival « Les couleurs du court ».